Le float tube, une approche ludique du réservoir

<br />
<b>Warning</b>:  include(/home/gobagesfxn/gobagescom/www/include/header.php): Failed to open stream: No such file or directory in <b>/home/clients/a0174fd0c403be016516582ee89f38d3/web/gobages.com/materiel/float_tube.php3</b> on line <b>2</b><br />
<br />
<b>Warning</b>:  include(): Failed opening '/home/gobagesfxn/gobagescom/www/include/header.php' for inclusion (include_path='.:/opt/php8.2/lib/php') in <b>/home/clients/a0174fd0c403be016516582ee89f38d3/web/gobages.com/materiel/float_tube.php3</b> on line <b>2</b><br />

	<table width="990" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" align="center">
		<tr >
			<td >
				<BR>
				<CENTER><h1>Le float tube, une approche ludique du réservoir</h1></CENTER>
	  			</td>
			
		</tr>
</table>
	<table width="970" border="0" cellpadding="0" cellspacing="10" align="center">
		<tr >
			<td  ><img src="../images/materiel/float_nu.JPG"  border="0">
						</td>

			
							<td  ><h2>Qu'est ce qu'un float tube?</h2><br>
<p>Comme on le voit sur la photo ? gauche, un float tube (ou belly 
        boat) c'est une grosse bouée de forme circulaire ou en fer ? 
        cheval (on dit alors qu'il est en U), ou en V. Nous examinerons plus loin 
        les avantages et inconvénients de chaque type d'embarcation.<br>
				</p>
				<p>Sur la grosse bouée, le fabricant fixe une housse protectrice 
        en matériau synthétique (du cordura le plus souvent) et 
        quelques poches pouvant permettre au p?cheur de ranger tout le matérial 
        qu'il désire embarquer. Pour la sécurité, l'arri?re 
        de l'engin est le plus souvent de couleur orange fluo et peut éventuellement 
        réfléchir la lumi?re. <br>
				</p>
			</td>
		</tr>
		<tr>
			<td valign="top">
					<h2> A quoi ça sert, comment s'en servir?</h2>
					<p>Ca sert, bien s?r, ? aller sur l'eau. Mais pas n'importe 
          o&ugrave;. Le plus souvent, on l'utilisera en lac (réservoir 
          dans le jargon moucheur). Mais certains p?cheurs américains 
          les utilisent dans leurs springcreek larges et profond au courant modéré,o&ugrave; 
          la marche dans l'eau (wading) serait dangereux (profondeur et consistance 
          instable du fond) d'autres vont m?me jusqu'? l'utiliser 
          en mer (Méditerannée, bien s?r, mais aussi dans 
          l'Atlantique).<br>
					</p>
					<p>Le p?cheur enfile ses waders, puis entre dans son float tube, 
          attache et serre toutes les sangles prévues ? cet effet, 
          et rentre dans l'eau en marche arri?re (pour ne pas tomber, car 
          il a également enfilé des palmes). Une fois dans l'eau,il 
          palme et essaye d'avancer. Et l?, oh surprise, il n'avance pas, 
          mais recule.: du fait de la position du corps, on ne peut que reculer 
          ou marcher en crabe, en se penchant sur les côtés. En action 
          de p?che, c'est g?nant au début, mais on s'habitue 
          vite au maniement de l'engin, et l'on se surprend m?me parfois 
          ? ?tre plus content d'une manoeuvre réussie qu'on 
          le serait d'un poser parfait. Car la p?che en float tube c'est 
          aussi ça : le plaisir d'?tre dans l'eau, avec des palmes, 
          et de pouvoir aller o&ugrave; on veut.</p>
			</td>
			<td ><p class=legende><img src="../images/materiel/float0011.jpg"  border="0"><BR>La 
      mise ? l'eau est parfois délicate. Un endroit comme celui 
      ci est idéal.</p></td>
		</tr>
<tr>		<td colspan ="2" >
<BR><BR>			<h2>Les contraintes du p?cheur en float tube</h2><br>

			</td>
</tr>	
		<tr >
			<td >
				<p>&quot;L'étiquette&quot; : ?tre dans l'eau,c'est la possibilité 
        de p?cher loin du bord...mais aussi de s'en approcher. Il faudra 
        alors veiller ? ne pas g?ner les p?cheurs du bord, 
        ce qui signifie rester ? au moins 50 m?tres d'eux. Bien 
        s?r, ils ne lancent pas aussi loin, bien s?r on peut se dire 
        que les arcs de réservooir ne sont pas assez futées pour 
        s'éloigner ? notre approche, mais il faut reconnaitre que 
        c'est extr?mement agaçant de p?cher du bord avec un 
        hurluberlu qui barbote en face de soi. Dans le m?me order d'idée, 
        il faudra essayer de ne pas couper les dérives des autres p?cheurs 
        (en barque ou en f-t).<br>
				</p>
				<p>Les autres contraintes sont d'ordre matériel.<br>
				</p>
				<p>La premi?re est la sécurité : l'engin a une forte 
        prise au vent, et il faut se sentir capable de l'affronter au retour (sur 
        un grand lac ou en mer). Autant éviter de devoir lutter contre 
        des vagues ou des courants trop puissants, ça n'est pas fait pour 
        ça !</p>
				<p>La seconde est que, ayant les pieds (palmés!!) dans l'eau en permanence, 
        il faudra faire tr?s attention lors de l'utilisation de soies plongeantes 
        ? conserver la ligne ajustée, sans quoi, par le jeu de la 
        dérive, on peut facilement s'emm?ler. De plus, lors de larécupération 
        des soies, une partie s'emm?le sur votre plan de travail et une 
        autre partie va dans l'eau. Avec une plongeante, cette partie se retrouve 
        directement sur vos palmes...<br>
				</p>
				<p>On pourra également remarquer que le float tube requiert une condition 
        physique minimale et que, m?me ? vingt ans, acharné 
        comme je suis, j'ai mal aux jambes ? la fin de la journée 
        !</p>
			</td>
			<td ><p class=legende><img src="../images/materiel/floatlancer.jpg"  border="0"><BR>Pouvoir 
      lancer vite sur les poissons repérés est appréciable.       Seul un matériel adapté le permettra...</p></td>
		</tr>
<tr>		<td colspan ="2" >
<BR><BR><h2>Le matériel nécessaire</h2>
			</td>
</tr>	
		<tr >
			<td colspan ="2" >
			<p>Comme lorsque on p?che en grande rivi?re en wading profond, 
        on aura tout avantage ? choisir la canne la plus longue dont on 
        dispose, c'est ? dire en général 10'. Pour ce qui 
        est de la soie, on n'est pas obligé de s'épuiser comme du 
        bord avec une soie de 7. On aura tout intér?t ? prendre 
        plus léger, disons 5 ou 6. Et c'est l? un autre avantage 
        du f-t : pouvoir p?cher de gros poissons avec un matériel 
        relativement léger, et profiter de l'absence de végétation 
        pour lancer sans craindre l'accrochage.<br>
				</p>
				<p>Les soies seront décentrées, la discrétion du posé 
        des DT n'ayant ici aucun intér?t. On peut se limiter ? 
        une flottante, mais si la journée est difficile, un jeu de soies 
        plongeantes de différentes densités sera utile. Mais dans 
        ces conditions, autant p?cher du bord...</p>
			</td>
		</tr>

<tr>		<td colspan ="2" >
			<h2>Liste non exhaustive de techniques pratiquables</h2>
			</td>
</tr>	

		<tr >
			<td  >
				<p>La premi?re distinction est entre les techniques ancrées 
        et en dérive. On ne s'ancre que lorsque le vent est trop fort, 
        et qu'on ne souhaite pas se retrouver loin de sa mise ? l'eau initiale. 
        Sinon, du point de vue de la p?che, cela permet d'?tre s?r 
        de rester toujours au m?me endroit, par exemple si il y a un relief 
        particulier au fond que l'on souhaite prospecter. J'avoue n'avoir jamais 
        utilisé d'ancre, et je ne pense pas en utiliser, car on doit se 
        prendre les palmes dans le filin, mais aussi parce que le poisson bouge 
        souvent, et vite, et l'utilisation de l'ancre me parait incompatible avec 
        cette traque (stalking) des poissons qui est pour moi l'essence du float 
        tube.</p>
			</td>
		<td ><p class=legende><img src="../images/materiel/float0005.jpg"  border="0"><BR>Les 
      conditions les pires : du soleil et pas de vent ... gare aux coups de soleil 
      !</p></td>
	  </tr>
		<tr >
			
			<td colspan ="2" >

				<ul>
					<li>La p?che en mouche s?che:<br>
					
				</ul>
				<p>le jeu consiste ? chercher le lieu (les couloirs de vent, les 
        anses abritées, les bordures...) o&ugrave; les truites gobent, 
        ? s'en approcher ? temps pour finalement les capturer. Je 
        ne cacherais pas que c'est cette approche que je trouve la plus amusante. 
        Les mouches s?ches employées seront des classiques du reservoir 
        : hoppers, shipman, shuttlecock, gros CDC, bibio (en saison, c'est ? 
        dire début de printemps), mouches parachute, oreilles de li?vre...tout 
        fait ventre pour une arc de réservoir.<br>
				</p>
				<p>Cette technique est presque toujours praticable, car m?me quand 
        on pense que les poissons ne montent pas, il y aura presque toujours au 
        moins une zone du lac o&ugrave; quelques poissons s'activent en surface 
        en activité. Le jeu est de la trouver. Facile, vous avez un float-tube. 
        ;-)</p>
			</td>
		</tr>
		<tr >
			
			<td  >


				<ul>
					<li>La p?che en nymphe lég?re:<br>
					
				</ul>
				<p>Parfois, on voit quelques gobages, mais on n'arrive pas ? faire 
        monter les poissons. Cela peut ?tre du ? plusieurs choses 
        : l'eau est un peu sale et les poissons, pour voir votre mouche, doivent 
        ?tre tr?s pr?s de la mouche; les truites circulent 
        tr?s vite et/ou de mani?re incohérente, ne vous permettant 
        pas d'anticiper leur trajectoire (etc). On peut alors p?cher l'eau 
        en s?che en aveugle mais ça n'est pas forcément le 
        plus passionnant.Il vaut mieux se résoudre ? p?cher 
        sous l'eau. Ne montez pas trois mouches comme vous pourriez le faire du 
        bord, car un emm?lement en float-tube, c'est gal?re. Il faudra 
        également prendre garde ? ce que l'unique mouche placée 
        en potence ne puisse pas rentrer dans l'anneau de t?te de scion 
        lors du combat avec le poisson.</p>
				<p>Une fois ces précautions prises, vous réalisez un bas de 
        ligne muni d'une unique potence. Vous fixez en pointe une nymphe classique 
        (casquée, nymphe incitative de réservoir...) et en potence 
        une noyé ou une émergente en laquelle vous avez confiance 
        (diawl bach, bob's bit, black pennel, un hopper...). Et vous lancez le 
        tout dans la zone o&ugrave; les poissons gobent, en surveillant l'étalement 
        du bas de ligne. Apr?s, vous tricotez/strippez de mani?re 
        plus ou moins réguli?re ou agressive, en fonction des mouches 
        que vous avez choisi et de l'humeur des poissons. C'est tout ! Le désavantage 
        de cette technique est qu'il faut beaucoup lancer, et que les spires récupérées 
        lors de l'animation ont tendance ? s'emm?ler sur le plan 
        de travail...<br>
				</p>
				<p>NB : on aura avantage ? utiliser des hameçons forts de 
        fer, qui permettront de p?cher plus ou moins profond (en fonction 
        du rythme de l'animation, et du temps qu'on lui laisse pour couler) , 
        m?me si la mouche n'est pas lestée.</p>

		<td  ><p class=legende><img src="../images/materiel/float0013.jpg"  border="0"><BR>Lors des journées les plus ensoleillées, le moindre passage nuageux peut faire remonter les poissons. Il faut profiter de la moindre opportunité.</p></td>
		</tr>
		<tr >
			
			<td colspan ="2">
				<ul>
					<li>La p?che ? la traine:<br>
					
				</ul>
				<p>Je sais, c'est pas beau, mais c'est rigolo! Quand vous changez de coin, 
        fixez au bout de votre bas de ligne une nymphe, une noyée, ou un 
        streamer, et laissez le trainer derri?re l'embarcation en ayant 
        pris le soin d'orienter la canne vers l'arri?re, fixée au 
        navire par un scratch. Vous aurez sans doute la surprise d'entendre votre 
        moulinet crisser d'une façon invraissemblable...attention ? 
        la casse. <br>
				</p>
				<ul>
					<li>Je cite pour information une technique dont j'ai trouvé la 
          trace sur un site US. je la testerais dés que possible. Il s'agit 
          du &quot;turn retrieve&quot;, c'est ? dire le fait de ramener 
          en tournant. Concr?tement, le p?cheur lance sa ligne (avec 
          une mouche qui coule), et il effectue une rotation ? 180 degrés 
          sur lui m?me en maintenant la canne basse, dans une position fixe. 
          J'avoue que je ne suis pas persuadé que cette méthode 
          soit d'un intér?t foudroyant, mais qui sait? <br>
					<li>Toutes les p?ches praticables du bord, avec les bémols 
          cités dans les rubriques ci dessus. Pour moi, la p?che 
          en float tube, c'est la p?che de surface. 
				</ul>
			</td>
		</tr>
	
		<tr >
			<td colspan ="2" >
			<h2>Les différents types de float tube. Avantages et inconvénients</h2><br>
				<p>Il existe essentiellement deux types de float tube. Ceux qui sont enti?rement 
        refermés sur eux m?mes (les ronds), et ceux qui ne le sont 
        pas (en U ou en V).<br>
				</p>
				<p>La premi?re différence est le prix : il est plus difficile 
        de fabriquer une bouée étanche non circulaire qu'un mod?le 
        rond. Pour que cette différence de prix ne soit pas rédibitoire, 
        il faut bien que les mod?les ouverts aient quelques avantages. 
        Le plus déterminant est la liberté laissée aux jambes 
        du p?cheur. En effet, sur un mod?le rond on est limité 
        par le boudin qui passe devant soit, et cela peut g?ner pour palmer, 
        voire en action de p?che. Par ailleurs, ces mod?les sont 
        plus faciles ? enfiler. On notera également qu'ils sont 
        plus hydrodynamiques (le boudin retient l'eau et freine l'engin sur les 
        mod?les ronds), donc plus rapides et moins fatigant. A terme, on 
        ne devrait plus trouver que des mod?les ouverts.<br>
				</p>
				<p>Parmi ces derniers, on distingue ceux en U et ceux en V (les plus récents 
        et les plus chers). Les mod?les en V sont plus censés ?tre 
        plus rapides que les autres, car la forme de la bouée permettrait 
        de fendre l'eau, comme l'étrave d'un bateau...<br>
				</p>
				<p>Encore plus fou que le f-t, le pontoon, sorte de petit canoé/catamaran 
        adapté ? la descente de rivi?re. Cette petite folie 
        nous vient bien s?r des Etats Unis, mais ne rencontre pas (encore 
        ?) son public en France. Gageons que ce type d'embarcation se rencontrera 
        d'ici quelques années sur certaines grandes rivi?res comme 
        la Dordogne.</br></br></br> Nicolas Pariset.</p>
				
			</td>
		</tr>
		
	</table>
<br />
<b>Warning</b>:  include(/home/gobagesfxn/gobagescom/www/include/bas.php): Failed to open stream: No such file or directory in <b>/home/clients/a0174fd0c403be016516582ee89f38d3/web/gobages.com/materiel/float_tube.php3</b> on line <b>289</b><br />
<br />
<b>Warning</b>:  include(): Failed opening '/home/gobagesfxn/gobagescom/www/include/bas.php' for inclusion (include_path='.:/opt/php8.2/lib/php') in <b>/home/clients/a0174fd0c403be016516582ee89f38d3/web/gobages.com/materiel/float_tube.php3</b> on line <b>289</b><br />
	Qu'est ce qu'un float tube? Comme on le voit sur la photo ? gauche, un float tube (ou belly boat) c'est une grosse bouée de forme circulaire ou en fer ? cheval (on dit alors qu'il est en U), ou en V. Nous examinerons plus loin les avantages et inconvénients de chaque type d'embarcation. Sur la grosse bouée, le fabricant fixe une housse protectrice en matériau synthétique (du cordura le plus souvent) et quelques poches pouvant permettre au p?cheur de ranger tout le matérial qu'il désire embarquer. Pour la sécurité, l'arri?re de l'engin est le plus souvent de couleur orange fluo et peut éventuellement réfléchir la lumi?re.
A quoi ça sert, comment s'en servir? Ca sert, bien s?r, ? aller sur l'eau. Mais pas n'importe où. Le plus souvent, on l'utilisera en lac (réservoir dans le jargon moucheur). Mais certains p?cheurs américains les utilisent dans leurs springcreek larges et profond au courant modéré,où la marche dans l'eau (wading) serait dangereux (profondeur et consistance instable du fond) d'autres vont m?me jusqu'? l'utiliser en mer (Méditerannée, bien s?r, mais aussi dans l'Atlantique). Le p?cheur enfile ses waders, puis entre dans son float tube, attache et serre toutes les sangles prévues ? cet effet, et rentre dans l'eau en marche arri?re (pour ne pas tomber, car il a également enfilé des palmes). Une fois dans l'eau,il palme et essaye d'avancer. Et l?, oh surprise, il n'avance pas, mais recule.: du fait de la position du corps, on ne peut que reculer ou marcher en crabe, en se penchant sur les côtés. En action de p?che, c'est g?nant au début, mais on s'habitue vite au maniement de l'engin, et l'on se surprend m?me parfois ? ?tre plus content d'une manoeuvre réussie qu'on le serait d'un poser parfait. Car la p?che en float tube c'est aussi ça : le plaisir d'?tre dans l'eau, avec des palmes, et de pouvoir aller où on veut.	La mise ? l'eau est parfois délicate. Un endroit comme celui ci est idéal.
Les contraintes du p?cheur en float tube
"L'étiquette" : ?tre dans l'eau,c'est la possibilité de p?cher loin du bord...mais aussi de s'en approcher. Il faudra alors veiller ? ne pas g?ner les p?cheurs du bord, ce qui signifie rester ? au moins 50 m?tres d'eux. Bien s?r, ils ne lancent pas aussi loin, bien s?r on peut se dire que les arcs de réservooir ne sont pas assez futées pour s'éloigner ? notre approche, mais il faut reconnaitre que c'est extr?mement agaçant de p?cher du bord avec un hurluberlu qui barbote en face de soi. Dans le m?me order d'idée, il faudra essayer de ne pas couper les dérives des autres p?cheurs (en barque ou en f-t). Les autres contraintes sont d'ordre matériel. La premi?re est la sécurité : l'engin a une forte prise au vent, et il faut se sentir capable de l'affronter au retour (sur un grand lac ou en mer). Autant éviter de devoir lutter contre des vagues ou des courants trop puissants, ça n'est pas fait pour ça ! La seconde est que, ayant les pieds (palmés!!) dans l'eau en permanence, il faudra faire tr?s attention lors de l'utilisation de soies plongeantes ? conserver la ligne ajustée, sans quoi, par le jeu de la dérive, on peut facilement s'emm?ler. De plus, lors de larécupération des soies, une partie s'emm?le sur votre plan de travail et une autre partie va dans l'eau. Avec une plongeante, cette partie se retrouve directement sur vos palmes... On pourra également remarquer que le float tube requiert une condition physique minimale et que, m?me ? vingt ans, acharné comme je suis, j'ai mal aux jambes ? la fin de la journée !	Pouvoir lancer vite sur les poissons repérés est appréciable. Seul un matériel adapté le permettra...
Le matériel nécessaire
Comme lorsque on p?che en grande rivi?re en wading profond, on aura tout avantage ? choisir la canne la plus longue dont on dispose, c'est ? dire en général 10'. Pour ce qui est de la soie, on n'est pas obligé de s'épuiser comme du bord avec une soie de 7. On aura tout intér?t ? prendre plus léger, disons 5 ou 6. Et c'est l? un autre avantage du f-t : pouvoir p?cher de gros poissons avec un matériel relativement léger, et profiter de l'absence de végétation pour lancer sans craindre l'accrochage. Les soies seront décentrées, la discrétion du posé des DT n'ayant ici aucun intér?t. On peut se limiter ? une flottante, mais si la journée est difficile, un jeu de soies plongeantes de différentes densités sera utile. Mais dans ces conditions, autant p?cher du bord...
Liste non exhaustive de techniques pratiquables
La premi?re distinction est entre les techniques ancrées et en dérive. On ne s'ancre que lorsque le vent est trop fort, et qu'on ne souhaite pas se retrouver loin de sa mise ? l'eau initiale. Sinon, du point de vue de la p?che, cela permet d'?tre s?r de rester toujours au m?me endroit, par exemple si il y a un relief particulier au fond que l'on souhaite prospecter. J'avoue n'avoir jamais utilisé d'ancre, et je ne pense pas en utiliser, car on doit se prendre les palmes dans le filin, mais aussi parce que le poisson bouge souvent, et vite, et l'utilisation de l'ancre me parait incompatible avec cette traque (stalking) des poissons qui est pour moi l'essence du float tube.	Les conditions les pires : du soleil et pas de vent ... gare aux coups de soleil !
La p?che en mouche s?che: le jeu consiste ? chercher le lieu (les couloirs de vent, les anses abritées, les bordures...) où les truites gobent, ? s'en approcher ? temps pour finalement les capturer. Je ne cacherais pas que c'est cette approche que je trouve la plus amusante. Les mouches s?ches employées seront des classiques du reservoir : hoppers, shipman, shuttlecock, gros CDC, bibio (en saison, c'est ? dire début de printemps), mouches parachute, oreilles de li?vre...tout fait ventre pour une arc de réservoir. Cette technique est presque toujours praticable, car m?me quand on pense que les poissons ne montent pas, il y aura presque toujours au moins une zone du lac où quelques poissons s'activent en surface en activité. Le jeu est de la trouver. Facile, vous avez un float-tube. ;-)
La p?che en nymphe lég?re: Parfois, on voit quelques gobages, mais on n'arrive pas ? faire monter les poissons. Cela peut ?tre du ? plusieurs choses : l'eau est un peu sale et les poissons, pour voir votre mouche, doivent ?tre tr?s pr?s de la mouche; les truites circulent tr?s vite et/ou de mani?re incohérente, ne vous permettant pas d'anticiper leur trajectoire (etc). On peut alors p?cher l'eau en s?che en aveugle mais ça n'est pas forcément le plus passionnant.Il vaut mieux se résoudre ? p?cher sous l'eau. Ne montez pas trois mouches comme vous pourriez le faire du bord, car un emm?lement en float-tube, c'est gal?re. Il faudra également prendre garde ? ce que l'unique mouche placée en potence ne puisse pas rentrer dans l'anneau de t?te de scion lors du combat avec le poisson. Une fois ces précautions prises, vous réalisez un bas de ligne muni d'une unique potence. Vous fixez en pointe une nymphe classique (casquée, nymphe incitative de réservoir...) et en potence une noyé ou une émergente en laquelle vous avez confiance (diawl bach, bob's bit, black pennel, un hopper...). Et vous lancez le tout dans la zone où les poissons gobent, en surveillant l'étalement du bas de ligne. Apr?s, vous tricotez/strippez de mani?re plus ou moins réguli?re ou agressive, en fonction des mouches que vous avez choisi et de l'humeur des poissons. C'est tout ! Le désavantage de cette technique est qu'il faut beaucoup lancer, et que les spires récupérées lors de l'animation ont tendance ? s'emm?ler sur le plan de travail... NB : on aura avantage ? utiliser des hameçons forts de fer, qui permettront de p?cher plus ou moins profond (en fonction du rythme de l'animation, et du temps qu'on lui laisse pour couler) , m?me si la mouche n'est pas lestée.	Lors des journées les plus ensoleillées, le moindre passage nuageux peut faire remonter les poissons. Il faut profiter de la moindre opportunité.
La p?che ? la traine: Je sais, c'est pas beau, mais c'est rigolo! Quand vous changez de coin, fixez au bout de votre bas de ligne une nymphe, une noyée, ou un streamer, et laissez le trainer derri?re l'embarcation en ayant pris le soin d'orienter la canne vers l'arri?re, fixée au navire par un scratch. Vous aurez sans doute la surprise d'entendre votre moulinet crisser d'une façon invraissemblable...attention ? la casse. Je cite pour information une technique dont j'ai trouvé la trace sur un site US. je la testerais dés que possible. Il s'agit du "turn retrieve", c'est ? dire le fait de ramener en tournant. Concr?tement, le p?cheur lance sa ligne (avec une mouche qui coule), et il effectue une rotation ? 180 degrés sur lui m?me en maintenant la canne basse, dans une position fixe. J'avoue que je ne suis pas persuadé que cette méthode soit d'un intér?t foudroyant, mais qui sait? Toutes les p?ches praticables du bord, avec les bémols cités dans les rubriques ci dessus. Pour moi, la p?che en float tube, c'est la p?che de surface.
Les différents types de float tube. Avantages et inconvénients Il existe essentiellement deux types de float tube. Ceux qui sont enti?rement refermés sur eux m?mes (les ronds), et ceux qui ne le sont pas (en U ou en V). La premi?re différence est le prix : il est plus difficile de fabriquer une bouée étanche non circulaire qu'un mod?le rond. Pour que cette différence de prix ne soit pas rédibitoire, il faut bien que les mod?les ouverts aient quelques avantages. Le plus déterminant est la liberté laissée aux jambes du p?cheur. En effet, sur un mod?le rond on est limité par le boudin qui passe devant soit, et cela peut g?ner pour palmer, voire en action de p?che. Par ailleurs, ces mod?les sont plus faciles ? enfiler. On notera également qu'ils sont plus hydrodynamiques (le boudin retient l'eau et freine l'engin sur les mod?les ronds), donc plus rapides et moins fatigant. A terme, on ne devrait plus trouver que des mod?les ouverts. Parmi ces derniers, on distingue ceux en U et ceux en V (les plus récents et les plus chers). Les mod?les en V sont plus censés ?tre plus rapides que les autres, car la forme de la bouée permettrait de fendre l'eau, comme l'étrave d'un bateau... Encore plus fou que le f-t, le pontoon, sorte de petit canoé/catamaran adapté ? la descente de rivi?re. Cette petite folie nous vient bien s?r des Etats Unis, mais ne rencontre pas (encore ?) son public en France. Gageons que ce type d'embarcation se rencontrera d'ici quelques années sur certaines grandes rivi?res comme la Dordogne. Nicolas Pariset.